Les bonnes nouvelles de la semaine by Martine Le Jossec

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Par Martine Le Jossec
5 mai · 11 mn à lire
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Le numérique peut il aider à plus d’égalité ? #118

Entre démocratisation de la prise de parole et problématiques de souveraineté des données et partages des connaissances, comment le digital peut-il devenir plus vertueux et responsable ?

Bonjour toi,

J’espère que tu vas bien en ce début du mois de mai.

D’ailleurs, ne dit on pas : en mai, fais ce qui te plait ?

Et un peu de bleu pour bien démarrer le joli mois de mai !Et un peu de bleu pour bien démarrer le joli mois de mai !

Et donc, je suis en vacances en Bretagne (je te laisse deviner où d’après la photo ci-dessus).

J’avais envie de faire un focus sur le digital et sur ses potentiels. Comme toujours (tu me connais) pour mettre le projecteur sur ses possibilités positives et autres potentiels optimistes.

En toute transparence, comme je suis en vacances et que je ne bénéficie pas d’un réseau internet maximal (d’habitude, je suis chez moi avec la fibre), je pensais faire beaucoup plus court. Et bien non finalement. Mais cela a eu le mérite de me rappeler combien il est important d’avoir un accès à internet, juste déjà, avoir un accès.

Dans cette édition, je te donne aussi quelques infos sur la biodiversité et le développement durable…

Comme toujours, si tu es pressé.e : tu peux cliquer directement sur le gros bouton rouge à la fin pour accéder au résumé en tweets.

J’en profite pour faire un spécial énorme merci (avec plein de bizhs iodées) à PPC et Christian Belala, Coryne Nicq, Emilie Marquois, Jonathan Chan et Delphine Foviaux, Christine Soto, Eddy Fougier, Léo auteur et Dolorès Fraguela, Isabelle Boucher Doigneau, Alice Belgacem et Carole Fer… et tous les autres passeuses et passeurs de bonnes nouvelles (elles et ils se reconnaitront) qui me nourrissent avec leurs ondes positives et autres news Feel Good … Spécial coucou également à toute la team Kessel (fondatrice et fondateurs comme autrices et auteurs) 🤗😘

Et si tu es du coté de l’Académie du Climat à Paris jeudi 11 prochain, viens à la deuxième édition des Apéros Engagés à partir de 19h : on y parlera communication inclusive ! Clique ici pour plus d’infos.

Bonne lecture !

🌞🌞🌞🌞🌞🌞🌞🌞🌞🌞

Petit rappel : les causes de la biodiversité, de la durabilité et du climat sont liées… alors il s’agit de trouver de bonnes idées pour agir. Voici quelques exemples et pistes de réflexion à creuser. Enjoy

Biodiversité

1/ Le retour du chat forestier en Ile-de-France

Le retour d’une espèce sauvage est toujours une bonne nouvelle pour la biodiversité d’un territoire. Et bien, figures toi que le chat forestier serait de retour en Seine et Marne !

Image d'illustration - Chat forestier Vosges - 23 janvier 2020 - © Yvan88 sur FlickrImage d'illustration - Chat forestier Vosges - 23 janvier 2020 - © Yvan88 sur Flickr

Le chat forestier (Felis silvestris silvestris) est l’un des derniers félins sauvages d’Europe. Cet animal sauvage d’une soixantaine de centimètres de long, au pelage rayé gris ou fauve, à la queue épaisse, pèse environ 5 kg. C’est l’unique représentant de la famille des félins à vivre dans la nature en Île-de-France. Son petit gabarit et la couleur de son pelage font qu’il se confond très facilement avec le chat domestique. Il est reconnaissable grâce à la présence d’une bande dorsale noire unique et fine s’arrêtant à la base de la queue.

Clique ici pour en savoir plus sur le cousin sauvage de nos matous et avoir des détails sur les dispositifs mis en place pour le protéger.

Tu peux aussi télécharger la brochure de l’Office Français de la Biodiversité

Sources : Tweet de Léo auteur du 29 avril et article de Good Planet mag du 28 mars 2023

2/ Le “No Mow May”, Mai sans tondeuse : la bonne idée à piquer aux anglais

Il suffisait d’y penser. Et si tu profitais enfin du retour flamboyant de la verdure du printemps dans ton jardin pour laisser un peu de liberté, d’exubérance et de plénitude à la pelouse ?

C’est l’idée qu’ont eu nos voisins anglo-saxons. Tellement simple qu’elle sera très facile à décliner !

Lancée au Royaume-Uni, la campagne #NoMowMay (ou «mai sans tondeuse») appelle à laisser pousser son gazon à l’arrivée du printemps. Biodiversité, climat et gain de temps, cette action simple présente de nombreux avantages.

Si tu possèdes un jardin, pourquoi ne pas la tester ? Envoie moi des photos !

C'est tellement beau, du vert un peu sauvage ! - Mai 2023 - Image d'illustrationC'est tellement beau, du vert un peu sauvage ! - Mai 2023 - Image d'illustration

Sources : Tweet de Vert le média du 2 mai et article de la même date

Développement durable

3/ Et si la co-consommation était une des solutions ?

C’est clair qu’acheter une perceuse pour poser une étagère une fois par an n’est pas forcément rentable ni raisonnable. Pas plus que d’avoir une voiture pour la sortir du garage uniquement pour les vacances. Mais si, tout comme moi, tu penses assez spontanément à la location, nous avons moins le réflexe de la co-consommation. Et pourtant…

Mais c’est quoi exactement ? La co-consommation (ou consommation collaborative) “consiste à partager les biens (voitures, outils de jardinage, etc.), les services (bricolage, mutualisation des transports, etc.) et les connaissances.” Au lieu d’acheter une voiture/une perceuse par famille, pourquoi ne pas l’acheter à plusieurs familles ?

Le bénéfice / impact carbone semble assez évident : si tu achètes une voiture pour 5 familles on divise par 5 l’impact de la fabrication et du transport qu’auraient généré 5 voitures, 1 par famille … Ce qui peut sembler compliqué au niveau individuel pourrait bientôt s’imposer dans la sphère du service public ou de l’entreprise.

C’est tout l’objet d’une récente tribune de Johan Ricaut, cofondateur de Shopopop.

Institutionnalisée, l’économie du partage peut s’étendre à nombre de problématiques du quotidien, de la mutualisation des achats au cotransportage de colis en passant par les réseaux d’échanges de compétences. 

Ce modèle répond aux attentes des consommateurs et participe à la réduction de notre empreinte carbone. Il permet aussi de renforcer la solidarité et d’encourager une utilisation plus efficace des ressources existantes. C’est peut-être la seule alternative pour concilier consommation et sobriété.

Clique ici pour lire la tribune.

Et toi, qu’en penses tu ? As tu déjà testé ?

Sources : Tweet du 21 avril et tribune Journal du Net

4/ Energie : plusieurs pistes d’énergies renouvelables encore sous-exploitées

Dans la famille des énergies renouvelables, je demande l’éolien, le marin… et les oranges ! 🍊

Je te l’ai déjà dit : l’éolien peut prendre de nombreuses formes et est une forme d’énergie renouvelable à haut potentiel (notamment sur les toits des bâtiments) encore largement sous-exploitée.

Nouvel exemple d’utilisation avec Unéole, une entreprise de Ronchin (59)

Unéole est une plateforme de production énergétique urbaine mixte qui combine éoliennes plates et panneaux photovoltaïques et qui se positionne en haut d'un bâtiment à toit plat.

Autre piste à creuser : l’utilisation des courants marins.

CorPower Ocean est une entreprise européenne. Depuis dix ans, elle travaille au développement d’une bouée capable de convertir l’énergie des vagues en électricité. Pour apporter sa pierre à l’édifice de notre transition énergétique.
(…) La solution proposée par CorPower Ocean est amarrée au fond marin. Il s'agit d'une bouée qui convertit l’énergie mécanique des vagues — qui fait monter et descendre ladite bouée — en énergie électrique par le biais de générateurs intégrés ; un système de contrôle permet d’assurer un fonctionnement optimal, quelles que soient les conditions

Et enfin, plus inattendu, l’utilisation des écorces d’oranges par la ville de Séville pour produire du biocarburant pour ses bus.

N’hésite pas à cliquer sur les sources ci-dessous pour en savoir plus ⤵

Sources : Tweet de l’Observatoire du Positif du 4 mai, tweet de Jonathan Chan du 29 avril et tweet de l’Observatoire du positif du 6 avril

5/ Design et durabilité : exemples à multiplier

L’excellent magazine Futura a consacré plusieurs articles et threads au design durable.

Car, oui, les objets de décoration, intérieure comme extérieure, peuvent être éco-conçus et pensés autrement.

Parmi les pépites à découvrir, voici mes préférées parmi celles mises en lumière récemment :

  • Le recyclage des baguettes en bois utilisées dans les restaurants asiatiques …pour en faire des objets de décoration intérieure par ChopValue

  • Les écouteurs en bois signés Vers

  • Le mobilier urbain pour recharger ses appareils par Sun Station

Et toi ? Aurais-tu d’autres découvertes à nous partager ?

Sources : Tweet de Futura du 23 avril et article (avec diaporama)

Toi aussi tu l’auras ressenti, nous sommes à un moment charnière pour le développement du digital. Le digital / numérique doit rester un outil et non pas une fin en soi. Evident et limpide dit comme ça, mais pas forcément clair pour tout le monde. Heureusement, clairvoyance et bon sens semblent refaire surface. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça cogite à tout va… Il nous appartient de décider de quel monde nous voulons.

Donc après de la matière pour nourrir tes propres réflexions, je te ferais part de quelques exemples pour un digital plus durable et responsable au service de l’humain …

🔥 D’ailleurs, stay tuned car à partir de la semaine prochaine, je commencerai à parler du prochain salon Vivatech.

6/ Le digital pourrait encore être plus vertueux

En préambule de cette rubrique, comme pour poser le décor, je te propose de d’abord te plonger dans les réflexions d’une publication de l’Observatoire Spinoza “Vers un digital plus vertueux”. Ou comment parvenir à “un digital durable qui apaise, développe et unit ?”

Entre dérives et grands espoirs, le digital fascine par l’impact majeur qu’il a sur les individus les organisations et les institutions. L’adopter et non s’y adapter, s’en servir et non s’y asservir, c’est en cheminant activement le long de la transformation numérique que le digital peut donner sa pleine puissance positive. Ainsi alors, nous connaitrons un digital vertueux, capable de réaliser sa promesse d’universalisme, de savoir, d’ouverture, d’inclusion, de performance sobre et surtout d’émancipation et d’agentivité, un digital vertueux capable d’accroitre la puissance d’agir dans son corps et ses relations, à l’école, au travail, chez soi et dans la vie publique.

L’étude, après avoir refait un point sur les mutations apportées par le digital, lance le débat sur les bienfaits personnels et collectifs du digital, par exemple dans le domaine de la santé #MaisPasQue avant de conclure sur les pistes pour un digital plus durable et moins impactant sur l’environnement.

Pour découvrir et télécharger l’Etude, clique ici. Elle est un peu longue mais je te conseille de remplir le formulaire pour la télécharger dès maintenant et de la garder sous le coude pour une lecture ultérieure … si tu es pressé.e.

Source : Tweet d’Emmaus connect du 13 avril

7/ De plus en plus de mobilisations et de réflexions pour une Intelligence Artificielle plus responsable

Rassures toi, il ne s’agit pas ici de faire l’écho de l’appel de notre ami Elon (Quoique 🤣) Mais plutôt de te donner quelques informations sur deux tribunes ou interventions de scientifiques et autres acteurs du numérique au sujet de l’IA et surtout de la nécessité de plus encadrer son développement et de prendre du recul et du temps pour la réflexion…

Et si finalement, la plus intelligente était la nature ? au fait as-tu trouvé où j'étais en Bretagne ?Et si finalement, la plus intelligente était la nature ? au fait as-tu trouvé où j'étais en Bretagne ?

Par exemple, cette tribune des scientifiques canadiens avec un prisme mondial :

Nous nous réjouissons, dans ce contexte, de constater une plus grande sensibilisation des acteurs à l’égard des effets sociétaux de l’intelligence artificielle et d’un appel à plus d’encadrement. Il est important d’inverser le pouvoir détenu par un petit groupe d’industries en vue d’un rééquilibrage nécessaire, et ce, pour le bien du public. Les nombreux appels à l’action, articles et reportages qui circulent dans la sphère publique témoignent d’un intérêt certain pour les développements technologiques. Les travaux en IA et leurs effets dépassent l’échelle du local et transcendent les différentes réalités géopolitiques.

Ou cette tribune de Thomas Fauré, président-fondateur de Whaller, au sujet de l’IA en France :

Aujourd’hui, ça n’est pas d’un nouvel outil ou d’une nouvelle technologie dont notre pays a besoin. C’est d’un nouveau cap, et du souffle pour l’atteindre. Arrêter de suivre un concurrent n’a jamais constitué une ambition en soi. En revanche, aller conquérir de nouveaux « continents » technologiques, où les autres n’auraient pas encore posé le pied, précédés des valeurs morales propres à notre pays, voilà bien une feuille de route qu’il serait exaltant de suivre ! »

Et toi ? Quelles sont tes réactions vis à vis de la montée en puissance de l’IA : appréhension et/ou excitation ?

Sources : Tweet de Coryne Nicq du 26 avril et Tweet de Christine Soto du 27 avril

8/ Digital For Good : Le numérique peut contribuer à plus d’égalité

Moi, comme souvent, je reste du coté lumineux de la force !

Tu l’as vue la réf au Star Wars Day d’hier, « May the 4th be with you » ? 🤣😎

“Le numérique peut-il aider à réduire les disparités ?”, c’était le sujet du podcast du “Digital pour tous” pour lequel j’ai été interviewée mercredi 3 mai par PPC. Le sujet est très vaste, mais voici quelques uns des points que j’ai abordés.

Je reste convaincue que le digital a beaucoup fait pour plus d’égalité. Il offre le monde à toutes et tous. Et avec un simple téléphone connecté à internet, il devient possible de s’informer et de se former (via des MOOC, webinars et autres tutos par exemple), mais aussi de se connecter à la terre entière (tu peux même faire coucou à Barak Obama, si si ), de faire sa veille, communiquer, mobiliser et engager, mesurer et signaler, éduquer, sensibiliser…

C’est aussi un puissant outil pour les associations et autres collectifs, car le digital a démocratisé la prise de parole et simplifié l’organisation de la mobilisation, l’appel à la solidarité, à la signature de pétitions ou autres appels aux collectes de fonds.

Tout le monde peut désormais avoir un blog, une chaine Youtube, un podcast, une newsletter ou un compte Twitter… Il est loin le temps où seules les personnalités avaient accès aux médias. Désormais, tout le monde peut carrément devenir un média et créer le sien.

De plus, il est devenu plus facile de créer des plateformes ou applications pour plus de solidarité et de sensibilisation. Que ce soit pour :

  • Mesurer la réalité de la parité et de la diversité en entreprise (Mixity) ou le temps de parole des femmes / celui des hommes (comme Woman Interrupted).

  • Créer des espaces de paroles sécurisés pour certaines personnes en vulnérabilité ou danger (par exemple The Sorority pour les femmes victimes de violences)

  • Proposer des outils aux associations (comme Hello Asso qui vient tout juste de dépasser le milliard d’euros collectés pour 250000 associations)

  • Fédérer des communautés bienveillantes (réseaux sociaux Altruwe et Entourage)…

Les exemples de “Digital for good” sont nombreux. N’hésite pas à m’envoyer d’autres exemples si tu en connais !

Bien évidemment, tout n’est pas rose. Et il s’agit aussi de faire preuve de vigilance sur plusieurs points (au-delà des problématiques de souveraineté, de lutte contre les fake news et autres agressions numériques, protection des données et toutes dérives possibles… cf supra) :

  • Veiller à ce que les outils numériques soient développés par une diversité de personnes pour éviter certains biais

  • Ce qui suppose d’augmenter la mixité et la diversité dans les métiers du numérique. A noter qu’une des grandes discriminations actuelles dans le numérique reste l'âge !

  • Et de veiller à l’inclusion et à l’accessibilité, mais aussi plus simplement à l’accès matériel des outils.

Bref, point d’égalité possible si certaines personnes restent sur le bord du chemin du numérique. Même si elles sont encore trop nombreuses, heureusement que plusieurs personnes, collectifs, associations et entreprises agissent pour améliorer les choses.


Voici quelques exemples d’actions de lutte contre l’illectronisme et l’exclusion numérique :

- Les actions du groupe Orange, deux exemples :
📌Les ateliers numériques d’Orange Solidarité. Les salariés volontaires d’Orange (en bénévolat ou mécénat de compétences) animent des ateliers pour plus d’inclusion numérique, au sein d’associations, de FabLabs ou dans les locaux d’Orange.
C’est ainsi qu’en Bretagne, à Rostronen et à Cesson-Sévigné, plusieurs sessions démarrent à partir du 10 mai.
📌Le programme Maisons Digitales pour l’insertion sociale et professionnelle des femmes. “415 Maisons Digitales sont déployées dans 23 pays en Afrique, Moyen-Orient et en Europe, plus de 50 000 femmes vulnérables ont été formées avec des durées allant de 6 mois à un an.”

- Les actions d’Emmaüs Connect, deux exemples :
📌Les Relais Numériques : près de “350 structures de l’action sociale qui proposent de l’aide sur le numérique aux personnes en situation de précarité avec le soutien opérationnel de l’association Emmaüs Connect, partout en France.”
📌 Ruralité connectée : déjà plus de 3000 personnes accompagnées en territoire rural.

Clique ici pour accéder au replay de mon interview sur Spotify.

N’hésite pas à me faire part de tes impressions !

Source : Podcast #BonjourPPC du 3 mai 2O23 et tweet de l’Association Française du Féminisme du 4 mai, tweet de Dolores Fraguela du 20 avril, tweet Altruwe du 28 avril, tweet de Reporters d’Espoir du 19 avril, tweet d’Emilie Marquois du 7 avril

9/ Autres exemples de digital for good

Tu l’auras compris, bien encadré, le digital peut apporter énormément, à plusieurs points de vue. Dans de nombreux domaines, et au-delà de l’agriculture ou de la santé dans lesquels ils sont particulièrement utilisés, les outils numériques peuvent s’avérer très utiles.


Voici, quelques derniers exemples de #Digital4Good que j’ai vu passer dernièrement :

📌A tout juste 15 ans, Inaya Yoga Ngoumdjam vient de remporter le prix Margaret Junior Europe pour son application « Youngsess » qui a vocation à booster la réussite scolaire des jeunes de quartiers populaires.
📌TikTok aurait lancé un programme de lutte contre les fausses informations sur l’environnement.
📌L’architecte Karima Lebsir a co-fondé Cycle Zéro, une application qui permet aux particuliers de récupérer gratuitement des matériaux de chantier.
📌Climate Q&A, un chatbot pour répondre aux questions sur le climat.
📌Troc Actif”, une toute nouvelle plateforme pour faciliter le troc entre les entreprises …

Je vais continuer à relayer mes découvertes, mais aussi, comme déjà évoqué, à partir du numéro 119, à annoncer les startups #Tech4Good qui participeront au prochain Vivatech !

Sources : Tweet de Coryne Nicq du 23 avril, tweet d’Emilie Marquois du 27 avril, du 19 avril et du 21 avril, tweet de Info Durable du 23 avril

10/ Parmi les solutions pour réduire l’impact carbone du numérique : le Lowtech et le reconditionnement

Tu le sais tout comme moi, l’impact carbone du numérique est encore beaucoup trop important. Plusieurs pistes existent pour le réduire.

Parmi elles, le digital low tech :

Le concept de low-tech représente une démarche d'innovation très complète et très transformante qui allie durabilité forte, résilience collective et transformation culturelle.

Sans aller jusqu’à une totale digital detox, la démarche lowtech consiste plutôt à raisonner nos usages et surtout à éco-concevoir les outils et à les aborder dans la totalité de leur cycle de vie.

Mettre au point un objet low-tech, suppose de penser l’ensemble de son cycle de vie. r Il est pensé comme simple dans sa conception, et accessible : cela illustre l’aspect social et éthique de la low-tech. Sa production minimise autant que possible l’utilisation de ressources rares, dans un souci de durabilité environnementale.

Ou encore, puisque c’est finalement la production des devices (ordinateurs, tablettes, téléphones) qui représente le poste le plus impactant au niveau carbone, plusieurs solutions pour augmenter leur durée de vie sont à explorer. Notamment le reconditionnement et la réparation.

Mais qu’en est-il dans le monde de l’entreprise ? Pour la deuxième année, Keep a réalisé une étude en interrogeant plus de 500 professionnel.le.s impliqué.e.s dans les achats début 2023. Parmi les résultats :

Les professionnels qui n’ont pas encore acheté de produits digitaux issus du réemploi sont 34% à déclarer vouloir y consacrer une part de leur budget dans les 12 prochains mois.
Favoriser l’économie circulaire en France demeure le critère le plus important, pour le Public comme le Privé, dans le fait d’acheter des produits de seconde main

Clique ici pour télécharger le baromètre.

En conclusion, on avance… mais la marge de progression reste énorme ! 💪🏼💪🏼💪🏼

Sources : Tweet de Coryne Nicq du 26 avril et tweet de Keep du 18 avril

Ayé, tu peux reprendre tes activités de ce long week-end 🎈🎈🎈

J'espère que ce nouveau numéro t’a plu et surtout qu’il a suscité des interrogations, réflexions et découvertes …

N'hésite pas à continuer de me faire part de tes actualités optimistes et des pépites positives que tu découvres, par exemple en m’envoyant un mail à lejossec.dupecher@gmail.com ou en me taguant sur les réseaux sociaux !

Et, pour que cette newsletter n'arrive pas dans tes spams, je te conseille de rajouter dans tes contacts : newsfeelgoodbymartinelejossec@alias.kessel.media

Tu peux (et c’est fortement recommandé 😎) transférer à tes contacts et les inviter à s’abonner

Et surtout profite bien de tous ces moments si précieux avec les personnes qui te sont chères.

À vendredi prochain pour le numéro 119 !

Et si tu avais loupé les numéros précédents : clique ici pour le 117 (gros focus sur la mode durable) et ici pour le 116